Point de blabla aujourd'hui ! Cet article est le premier d'une série consacrée aux situations drôles (ou pas) vécues grâce à ma maladie.
Le fauteuil roulant :
Situation 1 :
Jour de fac, 7h. Je dois prendre le métro pour m'y rendre. (Point de chauffeur privé ... quelle tristesse !) Début du cours à 8h. Si tout se passe bien, j'en ai pour 25 minutes de trajet.
Premier ascenseur : en panne. Je décide donc de me rendre à la station suivante (joie intense, il fonctionne !)
Maintenant il faut sortir du métro. Ascenseur de sortie : en panne.
Direction le métro que je viens de quitter pour descendre à la station suivante. (ça va les gars ! pas de panique j'ai 30 minutes d'avance !)
Station suivante, ascenseur 1 check. Je me dirige vers les portes réservées aux fauteuils et là ... "monsieur ménage" a décidé de laisser son chariot PILE devant les dites portes. Et bien entendu personne pour aider. C'est avec une délicatesse extrême que j'ai shooté dedans pour le dégager (Oui je suis en fauteuil mais mes jambes fonctionnent encore un peu, surtout quand je m'énerve !)
Ascenseur 2 (Effectivement 2 ascenseurs sont nécessaires pour sortir de cette fichue station, et encore là je suis gâtée je n'ai même pas besoin de ressortir dehors pour re-rentrer...si si ça se fait aussi chez nous !)
Je me dis que c'est bon, je touche au but ! C'était sans compter sur cette petite fille atteinte de trisomie qui avait envie de me taper la discute PILE au moment où je voulais reculer pour sortir de l'ascenseur.
Une marche arrière en fauteuil ce n'est pas le plus simple, point de rétro, de radar de recul ou de caméra. On fait tout en vision directe ! Après 5 bonnes minutes passées à lui expliquer qu'il "faudrait reculer un tout petit peu sinon je risque de te faire mal", son accompagnatrice intervient en s'excusant platement. (ça va les gars, je suis large j'ai 5 minutes de retard !)
Tel l'oiseau traversant le ciel j'ai fendu l'air à la vitesse de l'éclair pour rejoindre ma fac bien aimée. (Mon fauteuil ne va qu'à 10 km/h ...je me traine)
Cette fois-ci j'y crois c'est la bonne, plus que 5 minutes et j'y suis !
Oh mais que vois-je ??? Une voiture garée sur le bateau ? (vous savez cet abaissement du trottoir que les automobilistes prennent trop souvent comme une place de parking. C'est tout de même bien pensé d'avoir abaissé le trottoir pour permettre une ouverture plus aisée de la portière !!!)
Je suis donc contrainte de faire demi-tour (encore une fois) et de rallonger mon trajet de quelques minutes.
J'arrive ENFIN, en cours. En retard bien entendu, rouge écarlate (j'ai pas couru mais c'est du sport).
Le cours se déroule, comme il doit se dérouler, rien de particulier. Le plus drôle est arrivé au moment de repartir. Je démarre et ai une étrange sensation... comme un blop-blop gênant. J'ai crevé ! Si, si, j'ai crevé ! Pas d'autres choix que de retourner au point de départ !
Discrétion assurée ! Une roue en moins ça veut dire un fauteuil qui n'adhère pas, qui refuse de tourner, et qui patine. Ajouter à cela un sol un peu mouillé et c'est l'éclate assurée !
Il y a des jours comme ça, où se dit qu'on ferait mieux de se fier aux signes et de rester couché !
Ça aurait pu s'arrêter là ... mais ils ont mis une semaine avant de venir me changer la roue. (ça va les gars, je suis large, je n'ai pas de vie !)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire